Ces perles sont de fabrication phénicienne. On en a retrouvé sur tout le pourtour de la Méditerranée et au delà, puisqu'il en a été trouvées dans les fouilles romaines de *Lousanna*.
Les Vénitiens ont-ils tiré leur savoir des Phéniciens ?
Perles anciennes ocellées. Photos tirées d'une publication japonaise.
Carthage 400-200 avant JC.
Les yeux sont sensés protéger du mauvais oeil.
Je me suis laissée dire que les verriers vénitiens ont recommencé à fabriquer ce genre de perles, après l'exposition qui s'était tenue à Venise sur les Phéniciens.
A contrôler !
Perles vénitiennes ocellées contemporaines.
Venise autour de 1990 après JC.
Au temps où je n'employais que des perles de verre. Il y a 20 ans.
J'avais fait une liste au fournisseur pour une combinaison de couleurs à mon idée- Il me dit *ce n'est pas possible*... Plus tard, j'en vois sur la carte d'échantillons.
Trop compliqué pour changer de cannes ? Ou ne pas admettre les idées des autres ???
Perle de verre ocellée turque, contemporaine. Protège du mauvais oeil dans la mythologie turque.
Remarquez la différence de finition d'un côté à l'autre.
Chevrons ou Rosetta vénitiennes.
Du temps de l'esclavage, ces perles servaient aux troc des esclaves en Afrique de l'Ouest.
Ces perles étaient chères, déjà à l'époque.
Les tributs du littoral allaient faire des razzias ( mot qui vient de l'arabe )à l'intérieur des terres.
Remettaient le fruit de leur kidnapping ( mot d'origine anglo-saxon ), aux Européens qui mettaient le cap, avec leurs navire ensuite, sur les Amériques.
Sur l'Ile de Gorée on peu encore voir la longue *maison* où les noirs étaient * stocckés * en attendant les bateaux européens. Beaucoup mourraient en route de tristesse et de maladies.
Cela s'appelait * le commerce triangulaire*.
Remontez le blog svp.... jusqu'au musée d'Ethnographie de Prague. C'est de là qu'est partie l'idée de vous raconter une petite partie de l'histoire des perles. L'exposition au musée, m'a permis de quitter Prague sur la pointe des pieds, empêtrée dans la neige, pendant que les petites fleurs
apparaissaient sur les blogs...
Cliquez sur le texte, svp.
Les Européens partaient avec du calicot d'Angleterre, des armes, de la verroterie, comme on l'appelait alors. En Afrique ils échangeaient contre de l'or, de l'huile de palme, des esclaves. Des Amériques ils revenaient avec le tabac, le coton, la canne à sucre.
Chevrons ou Rosettas Vénitiennes contemporains. A Venise en 1990, ces perles sont toujours fabriquées.
trois de mes colliers avec un chevron.
1 : un des tous premiers colliers avec ajout de pierre fines, ici, lapiz lazuli. verre de Venise contemporain.
2 : Chevron, verre de Venise rayé ancien, Lapiz-lazuli, cornaline. PP.
3 :Chevron, lapiz-lazuli, jaspe ancien, cornaline. anneaux de verre ancien. Disponible à la vente.
Premier, chevron ancien retrouvé à Venise, n'ayant jamais voyagé.
Deuxième, chevron ancien, ayant voyagé.
Troisième, chevron ancien ayant voyagé.
Pour le plaisir ! Le troisième sur la photo, je dois le renfiler. J'assure le service après vente.
Ce chevron-là a une histoire, comme probablement tous les chevrons, si ils pouvaient parler.
La propriétaire actuelle de ce trésor a habité en Afrique plusieurs années. Elle allait au marché presque tous les samedis et là, jetait son dévolu sur cette perle que l'Africaine refusait de lui vendre, disant* ce n'est pas une perle pour les blancs*. Ma copine a marchandé pendant deux ans. Elle a quand même pu l'acheter au prix fort : 200 francs suisses, il y a déjà bien des années.
L'Africaine savait-elle que cette perle avait été fabriquée à Venise ?
Cette Dame venait peut-être d'une famille de rois africains, allant faire des razzias à l'intérieur du pays.
Une autre histoire que l'on m'a raconté : une bâloise, achetant des *trade beads*, est tombée sur une vendeuse qui voulait bien vendre les chevrons recherchés, pas en exposition sur son stand. L'acheteuse devait se rendre à la tombée de la nuit chez l'Africaine, et ne dire à personne de chez qui venaient ces perles. Elle pouvait payer les études de ses enfants avec la vente de perles de chevrons. Un juste retour des choses.
Y aurait-il de la culpabilité dans l'air!?
Je tremblait, peur de lâcher cette perle quand ma copine me l'a prêtée pour une exposition sur la monnaie d'échange.
Mesdames. Vous les inconditionnelles de Venise. Vous pouvez vous rincer l'oeil sur les perles en allant voir la boutique de Michel, qui contient de véritable trésors.
les colliers vendus dans la rue ne sont plus forcément en perles de Venise, mais très souvent des perles fabriquées en république Tchèque. Tout comme les colliers souvenir des indiens USA, viennent de Hong Kong. Meilleur marché !!!
Premier plan : chevron contemporain, autour de 1990. A cette époque le fabriquant me disait ne pas savoir si il allait pouvoir continuer la fabrication de ce genre de perle, la canne devenant très chère. je lui ai répondu * Oh, ça va encore*. Réponse * pour vous, oui *. L'éternelle réputation des Suisses bourrés de fric ! Actuellement, en 2011, je ne sais pas si elles se fabriquent encore.
Serre tête et collier.
Objet ramenés par une orpailleuse qui était allée participer au championnat mondial d'orpaillage, à qui j'avais demandé de me ramené des * trucs* en perles.
Collier et bracelet contemporain, Knébélé, Afrique du Sud.
Bracelet et porte- clés Knébélé pour touristes.
Envoyés par la fille d'une *amie* indienne rentrée au pays, en Afrique du sud.
J'avais rencontré cette dame à Londres quand j'y travaillais. N'ayant jamais vu d'indienne en sari à cette époque, je lui avais demandé de mettre un sari pour aller.... au cinéma.
Dans ce temps là, je n'imaginais même pas qu'un jour, j'en verrais tout plein des dames en sari. Que je ne verrais que ça lors de mes 4 voyages en Inde. Mais là, je sors du sujet des perles.
Les perles viennent-elles toujours de Venise ??? Il y a actuellement d'autre pays qui en produise.
Porte-clés. Travail artisanal des Knébélés.
La grenouille contient le placenta. Autour du cou du bébé, il lui portera chance.
Contemporain indien USA.
Cliquez, svp, sur la vignette à droite de ce blog * Histoire des perles*.
Poney beads, parce qu'elles étaient acheminées à dos de poney.
Plus grosses que les perles rocailles.
Le fournisseur à Venise me disait * ce sont les dernières, celui qui les faisait est décédé et personne ne sait plus les faire *. J'en ai acheté quelques une, parce qu'elles me plaisaient, mais je ne l'ai pas cru.
